Anton Pavlovitch Tchekhov:

Anton Pavlovitch Tchekhov (en russe : Антон Павлович Чехов), né le 17/29 janvier 1860 à Taganrog (Russie), mort le 2/15 juillet 1904 à Badenweiler (Allemagne), est un nouvelliste et dramaturge russe, médecin de profession. Ami d’Ivan Bounine, Maxime Gorki, Léon Tolstoï, Fédor Chaliapine, Souvorine, il est l’oncle de Mikhaïl Tchekhov, fils de son frère Alexandre et de Natalia Golden, et disciple de Constantin Stanislavski.

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Présentation de l'éditeur:

En quoi consiste le bonheur ? Est-il à notre portée ? Dans Oncle Vania (1897), les personnages s'interrogent. Aux élans d'espoir et de joie succèdent l'abattement et la détresse. Le dégoût d'être laid, vieux, malade. L'ennui d'habiter en province, où jamais rien ne se passe ; de travailler comme un forcené, sans reconnaissance aucune. La douleur d'aimer sans retour. La fadeur de ne pas aimer. Ailleurs, à une autre époque, dans d'autres circonstances, peut-être, ils auraient pu être heureux... Bien sûr, il y a la révolte, la tentation du meurtre, celle du suicide. Mais en vain. La vie est là, amère et crue : on s'y enlise. a Vous dites que la vie est belle. Oui, mais si ce n'était qu'une apparence ! Pour nous, les trois sueurs, la vie n'a pas encore été belle, elle nous a étouffées, comme une mauvaise herbe ", affirme Irina dans Les Trois Sœurs (1901). Son rêve le plus cher, partir à Moscou, restera inaccompli. Que nul ne vienne chercher, dans ces pièces de Tchekhov, un héros classique, ou un geste grandiose ; car ainsi que l'affirmait le dramaturge : < 4 Dans la vie, les hommes ne se tuent pas, ne se pendent pas, ne se font pas des déclarations d'amour à tout bout de champ. Ils ne disent pas à tout instant des choses pathétiques. Ils mangent, ils boivent, ils se traînent et disent des bêtises. Et voilà, c'est cela qu'il faut montrer sur scène. "

Quatrième de couverture:

Le vieux professeur Sérébriakov est venu se retirer à la campagne, dans la maison de sa première épouse. Cette arrivée perturbe la vie paisible de Sonia, la fille du professeur, et d'Oncl Vania, qui à eux deux exploitent tant bien que mal le domaine. D'autant que l'attention des proches et de Vania lui-même très vite se cristallise sur Eléna, la seconde et très désirable épouse. La crise inévitable éclate, violente au point que Vania tire sur Sérébriakov, sans l'atteindre toutefois. Mais c'est avec le départ du couple, et le retour au calme, qu'est révélée la véritable nature du drame : la capacité de Tchekhov à reproduire des atmosphères, sa langue même - ici remarquablement servie par la traduction - signalent en effet l'essentiel. Que la beauté vient de la simplicité et que les personnages puisent dans le quotidien, même trivial, même résigné, le sens de leur existence. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.